mercredi 7 janvier 2009

Bayeux

A Morgan Riet,


Faut-il baisser les yeux pour regarder Bayeux ?
Les lever, au contraire, et rencontrer un frère ?
Qui lui, tapi, se rit en tissant les moyeux
Des roués mots hardis dont il ne sait que faire.

Le défunt nouvel an est passé comme un vœu,
Les rires des enfants ont aussi changé d’air,
Pour quelques nouveaux cieux s’étant chargés d’adieux,
Laissant à la prière une harmonie de pierre.

Mathilde, à qui mieux mieux, s’est changée en souris,
Grignotant dans Bayeux, et rongeant en deux dents,
Un souvenir grégaire et sa tapisserie.

Le drakkar solitaire et les encorbell’ments,
Confient nos insomnies comme un quelconque fruit,
Aux verbeux crissements et à ce bourg normand.


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Que veux-tu que je te dise... Je suis très touché. Le frère d'encre que je suis pout toi te remercie du fond du coeur. Bayeux, émue de même, se joint à moi.

En espérant d'autres rencontres, ailleurs, ici, autour d'un café... d'une eau de vers partagés.

Merci encore une fois.
Morgan.

Unknown a dit…

Bayeux a trouvé un chemin pour parler de sa terre ...

Tu as toujours cette belle délicatesse de la plume pour rendre hommage à Morgan ...

Je profite pour t'envoyer tous mes voeux mon ami Michel...

Je t'embrasse ...

Anonyme a dit…

Des terres de Cybérie en lieux du réel... à quand le sud-ouest, amigo ?

Galaad a dit…

Salut Amigo,

Ben, Bayeux me touchent parceque très proche du départ d'une de mes branches généalogiques, mais aussi de mon enfance où un mpythe fût forgé.

Amitiés,

Gal