jeudi 26 avril 2007

Que l'alter l'aide à l'interlude !

Ceci est un "hors-série". Un hommage que je rends à ma cousine dont le talent m'a crédité d'un indicible cadeau : ceci.

Le reste est bien peu de chose, quelques vers déstructurés, ce qui m'est passé par la tête, un moyen de rompre avec les logiques de compte à rebours, de reposer un doigt de pied en Cybérie, de rêver encore quelques instants. Le reste, le voici :


Pour Toi, Alix,
Jeux d'enfants...
Je vous parlerai de ces femmes belles
Comme des papiers de soi,
De ces couleurs qui se mêlent et s'emmêlent
Et qui jamais ne nous déçoient :
Des rouges criards et des bleus francs,
Les papillons de doigt quand ils vont pain sautant,
Gagner quelques croutons en toiles magnifiques,
Et quelques vers de vains écrivains qui, sots tant,
Qu'ils ne décellent pas leur étoile magique...
N'avez-vous jamais aimé
--------------------------Les rebords de fenêtres
---------------------------------------------Pour y poser le coude ?
Paume ouverte et doigts dressés
--------------------------Et l'être et le non-être
---------------------------------------------Lorsque la vie nous boude ?
Des silhouettes défient les défauts de la mémoire,
Les carreaux font des reflets comme lunettes
Que l'on porte au bout du nez, penché sur le grimoire
Qui, des beaux instants passés, récolte les recettes.
Nous aimons par moments,
---------------------------------------fabriquant nos lits-clos,
Laissons le mors aux dents
--------------------------------------d'orgueil à nos chevaux.
Oh ! Que j'aime les belles écrivaines !
Qui m'ont fait tant et tant rêver,
Celles qui, sans joie ni haine,
En mille mots,
---------------------En male-mort
-----------------------------------------Où mêlent mies
----------------------------------------------------------------L'emolluement
De tous nos maux
--------------------------en tonneaux forts,
---------------------------------------------------entammés puis
-------------------------------------------------------------------------éternuements,
Savaient me dire aimer...
Oh ! Que j'aime les belles musiciennes !
Les sculptrices divines, Camille, oh ! Ma Camille...
Et toutes celles qui deviennent
Décoratrices de mes plongeons en vrilles.
Mais à l'ombre des palettes folles,
Se faisant chapeau chinois d'une patelle obscure,
J'essaie encor, de quelques lettres molles,
De rendre à son talent la bonté des piqures.
Une touche par ci,
-------------------------une touche par là,
--------------------------------------------------et touché par ailleurs
D'un pinceau indécis,
-------------------------mais qui n'est que pour Toi,
---------------------------------------------------je t'offre mon meilleur.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci Cap'taine

Bises

Alix

Anonyme a dit…

bien reçu merci

Anonyme a dit…

Quoi qu'on en dise et tu sais de qui je parle, j'aime tes vers. A l'ombre proctectrice des frondaisons de ton arbre virtuel, je viens te dire qu'il s'en est allé. Nous ne pouvions vivre ensemble ....

Quoi qu'on en dise, tu es poète! Bienheureuse Alix à qui tu rends un tel hommage.

Margod

Anonyme a dit…

bel hommage réciproque poète/peintre et pk pas une association sur un projet ???

Anonyme a dit…

Alors voilà je voudrais savoir comment tu fais pour trouver toutes ces consonnances, je suis sur le cul? Bon bref, gardes bien ce com en mémoire parce qu'il n'y en a pas beaucoup de moi. A chaque fois je ne sais pas quoi mettre, j'ai l'air d'un petit poête de M**** à côté d'un tel talent, allez gardes le cap ciao

Anonyme a dit…

Oh sympa Vincent ! Pkoi pas ? de plus en ce moment j'ai vraiment besoin d'un "moteur"…
J'ai du vent dans mon crâne,
du vide dans mes tripes,
marre de la politique tique
mais qu'est ce que je raconte là, oups dslée ! bises à tous