tag:blogger.com,1999:blog-320613822024-03-18T22:13:00.933+01:00Corde raide et corps de rudesMieux vaut être parfaitement imparfait qu'imparfaitement parfaitMichel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.comBlogger1138125tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-36383476522163992962024-03-18T19:37:00.005+01:002024-03-18T19:38:37.137+01:00Le concert des nations<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/n96lUtYqcSg?si=QuFm9ADPOaahm9q7?rel=0&autoplay=1" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>Si la beauté se cueille à la main du regard</p><p>elle est le fruit charnu de l'imagination</p><p>d’un cerveau qui mûrit sans trucage et sans fard</p><p><br /></p><p>Et l’écriture inclut dans sa pagination</p><p>les notes de musique alimentant le phare</p><p>illuminé guidant le concert des nations</p><p><br /></p><p>J'écris sans fin j'écris sans faim j'écris sans feindre</p><p>il y a mon amoureuse au bout de ma ligne</p><p>et par ces mots je veux parvenir à la peindre</p><p>elle est ce dont je ne sais pas me montrer digne</p><p><br /></p><p>En pêcheur éternel on joint son humble chant</p><p>méthodique aux papiers des autres partitions</p><p>les portraits d’inconnues au miracle alléchant</p><p>d’une ultime rencontre en pleine inanition</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-12273950539318489152024-03-16T20:46:00.006+01:002024-03-18T19:38:26.785+01:00Un autre monde<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/h9ZET0kU9qs?si=4gCWgmdoA5FlQys0?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>L'amour est l'illusion dont nous nous nourrissons</p><p>la glu dont nous collons la source et son empois</p><p>qui nous appesantisse et dont nous nous passons</p><p><br /></p><p>Le présent fou nous conduira quoi qu'il en soit</p><p>jusqu'aux extrémités que nous anticipons</p><p>la Terre est morte et son fantôme est dans la soie</p><p><br /></p><p>Parfois nous restons à ce point coupés du monde</p><p>exclus que nous rêvons d'en inventer un autre</p><p>éloigné de sa boue qui nous le rend immonde</p><p>en oubliant parfois qu’il est pourtant le nôtre</p><p><br /></p><p>Embrasse moi sans cesse au creux de ma faiblesse</p><p>à chaque escale on est des bateaux-mouche à merde</p><p>essayant de chasser les scories qui nous blessent</p><p>et les humiliations s’il fallait qu’on en perde</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-48108957613278243082024-03-15T19:26:00.002+01:002024-03-16T20:46:48.576+01:00Cet instant d'impatience<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/SkwBEpSfuYg?si=AqE6yn0A2r457nbc?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>L'existence est un brin d'espoir offert au vent</p><p>l’écho de la mémoire où sont nos vieux ébats</p><p>de ces passions dont nous rêvions auparavant</p><p><br /></p><p>La nuit le désert est froid comme un célibat</p><p>tant la rose du sable inscrite au paravent</p><p>de notre nudité s’acharne à ces combats</p><p><br /></p><p>Bien trop souvent l'amour est un balbutiement</p><p>sa fourrure arrachée comme au loup dépecé</p><p>ce présent que l’on fait comme un remerciement</p><p>l'avenir est un pointillé sur le passé</p><p><br /></p><p>Le désir est en nous comme un instant passager</p><p>qui nous enrhume aussi — dis-moi pourquoi tu tousses —</p><p>il nous reste une trace un témoin messager</p><p>cet instant d'impatience où nous nous perdons tous</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-63287921156949946342024-03-10T21:19:00.005+01:002024-03-15T19:26:44.314+01:00Déchu de lit<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/T13se_2A7c8?si=AN3CJCWIcNI4NdJa?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p><br /></p><p><br /></p><p>Un ange énamouré m'a fait don de sa plume</p><p>il est tombé très bas le vol est un délit</p><p>c’était un ange inné mais c’était une enclume</p><p><br /></p><p>Il volait dans ma tête en ma terre Adélie</p><p>sur ce pôle opposé que sans cesse on allume</p><p>à sa face caché j’étais déchu de lit</p><p><br /></p><p>J'ai lu son beau visage et ses courbes sublimes</p><p>en écrivant son nom par dépit d'être aimé</p><p>mais dans ma Poésie les barreaux on les lime</p><p>on écrit en prison pour mieux se sublimer</p><p><br /></p><p>Je m'interroge à son propos plus de cent fois</p><p>n'étant qu'un mécréant suis-je à ce point mauvais</p><p>je n'ai plus de croyance et n'ai plus ni loi sans foi</p><p>ni dix commandements que je puisse observer</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-83852906673095395792024-03-08T23:02:00.004+01:002024-03-10T21:19:43.647+01:00Navalny<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/yh4Xbqqn5eo?si=mJvY7pMme5MIuCQ2?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p><br /></p><p><br /></p><p>Tout est la fabrication de l'Imaginaire</p><p>y compris dans le cœur au pouvoir au départ</p><p>une réécriture et qui joue sur nos nerfs</p><p><br /></p><p>une Histoire inventée qu’un seul geste accapare</p><p>afin de nous conduire un peu plus à la guerre</p><p>afin d’orner d’un Z un anti-Léopard</p><p><br /></p><p>On cessera d'écrire en quittant vos lectures</p><p>on cessera d’aimer sous le joug du Kremlin</p><p>la mort est bien le sceau de cette dictature</p><p>et son vampire et ses faucons sont ses Gremlins</p><p><br /></p><p>Notre destin se livre à la puissance d'état</p><p>comme un cou condamné par une lame experte</p><p>et des têtes tranchées tout en faisant des tas</p><p>nous calculons en vain le bilan de nos pertes</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-3276740703871537002024-03-05T21:21:00.004+01:002024-03-08T23:02:49.800+01:00Ressemblances<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/pvyhypXyFLU?si=y5Yes5XL92dM4UIX?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>Laisse-moi t’épouser des courbes que je touche</p><p>et marier tes couleurs à ma grisaille unie</p><p>la nuit se pose ici comme un doigt sur la bouche</p><p><br /></p><p>On est dans des états si souvent démunis</p><p>que trop tard on s’éprend que trop vite on se couche</p><p>on est bien trop naïf et si souvent puni</p><p><br /></p><p>La nuit n'est qu'un écran qui projette nos rêves</p><p>— en esprit le désir est une interjection —</p><p>mais ou et donc or ni car au point qu’on en crève</p><p>en voulant exister de nos interactions</p><p><br /></p><p>Ne rien dire est une façon de s'exprimer</p><p>le parti-pris de l'émotion c'est l'attirance</p><p>alors je te l’écris sur un miroir imprimé</p><p>le souvenir est fait de douces ressemblances</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-85568203095930502342024-02-26T18:21:00.005+01:002024-03-05T21:21:33.632+01:00Les âmes solitaires<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/3FuFWxyDI_E?si=kRmVEjs8GNtrpbh2?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>Dites-moi l'entendue de ce que je fis mal</p><p>on dressera sa carte afin de la brûler</p><p>de couper tous les liens comme on castre les mâles</p><p><br /></p><p>En chemin vers autrui je n’avais qu’un aller</p><p>mais qui vivra verrat ne sera qu’animal</p><p>un cochon s’en dédie qu’on ne peut qu’inhaler</p><p><br /></p><p>Dites-moi le salut que l’on trouve en ces ports</p><p>où l’on balance au gré des vents contradictoires</p><p>où la parole est lourde aux sous-entendus forts</p><p>exultant à demi tout en criant victoire</p><p><br /></p><p>Un chemin s’est ouvert au milieu de ces temps</p><p>perturbés engraissés de passions délétères</p><p>en sa douceur ta peau n'est pas neutre et pourtant</p><p>la nuit n'appartient plus qu'aux âmes solitaires</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-49628884992221195532024-02-24T15:12:00.006+01:002024-02-26T18:21:53.448+01:00Jo<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/PXRdRSCuY4I?si=WVkObJ2m0h1YggnE?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFeervpZAMLusbkwTXN1-B6Av2_UJiaslqjhE7hePtZRos81KdMzh7_PQjEnyBwEtJliauE7PYwEfi6xChP-1jwHAKve8t1pctY0KkMwGoTwrQc4WDdnA43O6ZPArCYIig_fLJxryYEEC8-sggUTkdMSh6xMPlE7qpP0WWHZWekzIHPniFZ9zG/s1101/Jo_van_Gogh-Bonger,_by_Woodbury_and_Page.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1101" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFeervpZAMLusbkwTXN1-B6Av2_UJiaslqjhE7hePtZRos81KdMzh7_PQjEnyBwEtJliauE7PYwEfi6xChP-1jwHAKve8t1pctY0KkMwGoTwrQc4WDdnA43O6ZPArCYIig_fLJxryYEEC8-sggUTkdMSh6xMPlE7qpP0WWHZWekzIHPniFZ9zG/w291-h400/Jo_van_Gogh-Bonger,_by_Woodbury_and_Page.jpg" width="291" /></a></div><br /><p><br /></p><p><br /></p><p>« J’avais des visions brûlantes</p><p>au point d’en avoir mal aux yeux</p><p>car elles n’allaient pas de l’extérieur à mon cerveau</p><p>mais en sens inverse »</p><p>Jo venait baigner son front fiévreux</p><p>d’un linge ayant la douceur</p><p>à la fois de son regard et de ses gestes</p><p>elle était attentive attentionnée.</p><p><br /></p><p>« Des soleils inondaient mon crâne éperdus</p><p>tourbillonnant comme des feux follets</p><p>dans un cagibi sombre et renfermé</p><p>ma tête où je me sentais perdu »</p><p>Jo prenait également soin de ses passions</p><p>les toiles étaient entassées face au lit</p><p>chacune était recouverte d’un délicat tissu</p><p>pareil à celui dont elle épongeait les suées.</p><p><br /></p><p>« Je viens d'écrire une longue lettre</p><p>et parfois ça vous mange le croissant d'une nuit</p><p>j’y raconte un peu mes envies de créations</p><p>mes idées qui dérangent et ma lumière en pluie »</p><p>Jo venait d’accoucher d’un petit Vincent</p><p>dont elle avait voulu le prénom de son beau-frère</p><p>alors elle aimait le bercer d’un tendresse en miroir</p><p>et prendre un soin particulier de son être et de son art.</p><p><br /></p><p>« Il a plané comme un grand oiseau cul-d'jatte</p><p>au dessus des rêves irréalisables sur lesquels nul ne peut atterrir</p><p>on ne peut pas atterrir en s’envolant plus loin</p><p>c’est pour cela que je dois maintenant mourir »</p><p>Elle était amoureuse en vérité de ce garçon</p><p>Jo que son frère épousa se réalisait dans son génie</p><p>Théo n’aimait que par épisodes</p><p>ainsi qu’un marchand de tableaux qui défilent.</p><p><br /></p><p>« L'ignorance est un puits terrible</p><p>auquel s'abreuvent les théories qui font sombrer le monde en son cœur abyssal et noir et profond</p><p>mes beautés quotidiennes se sont égarées sur des chemins de traverse</p><p>et mes couleurs aussi s’y sont délavées »</p><p>Jo le fait taire en son délire hypnotique</p><p>elle est au courant que c’est un accident</p><p>qu’il ne s’est pas suicidé</p><p>mais qu’il est parvenu jusqu’au summum esthétique.</p><p><br /></p><p>« Un baiser c'est deux tranchées dont les lèvres signent l'armistice</p><p>et je suis resté seul avec un tas de pinceaux</p><p>seul avec une obsession que toi-même et ton époux ne pouvaient comprendre</p><p>une obsession que je ne comprends pas »</p><p>Jo lui sourit</p><p>Vincent meurt il le sait</p><p>Vincent meurt elle le sait</p><p>la tranchée de la guerre à venir est dans ce dernier sourire.</p><p><br /></p><p>Auvers-sur-Oise a rendu sa sentence</p><p>et l’église emblématique a sonné les matines</p><p>un peintre a décédé cédant au Monde un tas de toiles</p><p>une araignée délicieuse habitant au plafond de l’église</p><p>unissant les doigts de l’Homme et d’un Dieu</p><p>dans un poème universel</p><p>et Jo passa sa main sur ses yeux</p><p>son regard ardent s’était éteint</p><p>Jo se sauva de Théo</p><p>qui mourut dans les six mois</p><p>d’un mal absolu dont elle ne fut pas atteinte</p><p>— un don de la prostitution dans les maisons closes —</p><p>en se retrouvant propriétaire ainsi d’une immense incomprise inouïe collection.</p><p><br /></p><p>« Qui cherche à s'interroger n'est qu'une île inconnue dans un océan d'angoisses</p><p>il y avait dans les lignes des traits de son visage</p><p>un fulgurant résumé de ce qu'est la beauté</p><p>Je meure au bonheur infini de ce qu’elle aura fait de moi »</p><p>Jo retourne aux Pays-Bas</p><p>sa famille ainsi l’aide en assurant la collection</p><p>la première exposition n’est qu’un triomphe</p><p>et Paris de nouveau lui tend les bras.</p><p><br /></p><p>« Le bien peu de choses que l'on est</p><p>s'invite aussi parfois à leur partage avec les jolies choses que vous êtes</p><p>une fable est toujours une vérité cachée</p><p>que personne n'est prêt à recevoir en tant que vérité pure »</p><p>elle s'inscrit en 1894 au parti travailliste</p><p>en 1914 elle fait transférer la dépouille de Théo près de la tombe de Vincent</p><p>le lierre unit dans l’éternité les deux frères.</p><p><br /></p><p>(Une union de deux amours).</p><p><br /></p><p>« On en voudrait toujours plus</p><p>mais au final on en a toujours moins</p><p>l'amour est un ogre anorexique</p><p>et sa rançon n’est qu’un moyen »</p><p>Sans Jo pas de Van Gogh</p><p>elle a fait de lui celui que nous connaissons</p><p>sa vie lui fut dédiée dans son intégralité</p><p>je ne connais pas plus beau sacrifice.</p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEwrkJrm1h2BDoD4250vUJUD1G6mwBAw0tL5oE4kAJS8GVGGLNu5i356_QMeOhPFols4H06h9S1MO9l97D3QRJdcL5VXKioNMJ22CJiRyxZeDxYcT1NJx8Y9uR5cVPah4VKnWwZUXrC7YVjuwqIWC1X4WkC9DT2Cbq2_GCAp0gZ8FhwH-I52cX/s480/Vincent_et_Th%C3%A9o_van_Gogh,_tombes_%C3%A0_Auvers-sur-Oise.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="360" data-original-width="480" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEwrkJrm1h2BDoD4250vUJUD1G6mwBAw0tL5oE4kAJS8GVGGLNu5i356_QMeOhPFols4H06h9S1MO9l97D3QRJdcL5VXKioNMJ22CJiRyxZeDxYcT1NJx8Y9uR5cVPah4VKnWwZUXrC7YVjuwqIWC1X4WkC9DT2Cbq2_GCAp0gZ8FhwH-I52cX/s320/Vincent_et_Th%C3%A9o_van_Gogh,_tombes_%C3%A0_Auvers-sur-Oise.jpg" width="320" /></a></div><br /><p><br /></p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-55483781275038109292024-02-22T22:59:00.005+01:002024-02-24T15:12:47.245+01:00Jeux du cirque<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/PBmH9DZN-eE?si=RW6eHvB4QT-GPbmL?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>La beauté d'une femme est le seul abandon</p><p>qui nous soit impossible ensuite à relever</p><p>nous marchons à genou sur les pas de nos dons</p><p><br /></p><p>La trace de nos sangs facile à prélever</p><p>s’étale en flaque rouge au cœur en myrmidon</p><p>l'amour est un enjeu pénible à révéler</p><p><br /></p><p>Nous nous évanouissons de notre propre angoisse</p><p>envers un sentiment qui parfois tient du jeu</p><p>mais quoi que nous fassions le seul fait c’est qu’il croisse</p><p>et des corbeaux de lui font un ciel orageux</p><p><br /></p><p>L'instrument du désir est un tranchant scalpel</p><p>il oscille en sourdine entre en champs sémantiques</p><p>entre un cirque espérance et douloureux rappels</p><p>on est pris tout d’un coup d’un élan romantique</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-27926246029768184312024-02-20T20:28:00.006+01:002024-02-22T23:00:21.166+01:00Résistance<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/OfEvdfQ_uSw?si=xiOHwbPs-I3y5mFk?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>Scélérat me secoue mon tourment d’un clapot</p><p>les rats de moscou nous ont savonné la planche</p><p>en nous volant la bouée qui nous sauvait la peau</p><p><br /></p><p>L'envie vin se répand sur une nappe blanche</p><p>et vainement tâche de sang sur un drapeau</p><p>l’évènement violeur aux libertés qui flanchent</p><p><br /></p><p>Un silence est le bruit de la vie qui commence</p><p>il est aussi celui de la vie qui finit</p><p>dans le tumulte honni lorsque la guerre avance</p><p>et que les partitions ne sont qu’entre pays</p><p><br /></p><p>Tout souvenir est lendemain potentiel</p><p>il nous fait résister nous battre et réclamer</p><p>l’or éclatant des champs de blé le bleu du ciel</p><p>Les chants des partisans qu’il faudrait acclamer</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-16478071337368097212024-02-18T20:20:00.006+01:002024-02-20T20:28:52.185+01:00Galathée<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/LUp2u9wI1fY?si=9JEinwE3shZAV-G5?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>La chaleur de ton corps engendrait mon climat</p><p>la couleur de ta peau conditionnait ma langue</p><p>un tropique exaltant fleurissait mon coma</p><p><br /></p><p>Créer c'est accoucher d'un rêve hors de sa gangue</p><p>arraché de la terre en Galathée karma</p><p>Pygmalion je t’essuie je te suis anti-gang</p><p><br /></p><p>Et si l'invention de la vie passait par des mots</p><p>la clarté de tes yeux m'enivrant de lumières</p><p>il me faudrait écrire à quel point comme émaux</p><p>j'espérais deux baisers au dos de tes paupières</p><p><br /></p><p>Il y a le secret d'une emprise absolue</p><p>dans l'hypnotique articulation de ton corps</p><p>et quoique dans tes baisers jamais je ne l’eus</p><p>l'amour est une idée qui passée dure encore</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-24251580818715699942024-02-09T21:34:00.006+01:002024-02-18T20:21:25.503+01:00Soudeur<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/bRrP3ESM6sQ?si=XVv1wlqVnFxrOUj8?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>J’observais ta beauté de mes grands yeux brouillés</p><p>nous étions différents nous étions deux jumeaux</p><p>la nuit se tend sur nos peaux comme un drap mouillé</p><p><br /></p><p>J'écrirai sur ta bouche un maquillage en mots</p><p>qui raconte en son lit nos deux langues rouillées</p><p>que je redresserai du feu d’un chalumeau</p><p><br /></p><p>Le désir est la lente agonie de l'espoir</p><p>entre dans chaque nuit comme une exploratrice</p><p>où ton sourire inouï qui forge ma mémoire</p><p>effacera d’un doigt mes grandes cicatrices</p><p><br /></p><p>Si l'amour est un don je suis caritatif</p><p>et ton envie me soigne à grands coups de consoude</p><p>un onguent s’est issu de ton mérite hâtif</p><p>un médicament né des fantasmes qu’on soude</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-87031271314501726562024-02-04T22:02:00.006+01:002024-02-09T21:34:39.224+01:00Hétéronyme<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/LUp2u9wI1fY?si=KNZMAv6NlovRSQzI?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>Camille est le prénom Bergman est à la suite</p><p>et s'inventer un nom pour survivre au marasme</p><p>en justifiant de fuir est sa façon de fuite</p><p><br /></p><p>— En crachant dans la toux l’atout d’un amer asthme</p><p>et des mots de papier que l’on regrette ensuite</p><p>à sa lecture inouïe lorsque l’on aime Érasme —</p><p><br /></p><p>Un philosophe ancien ma confié sa vision</p><p>Fernando Pessoa m’a prêté sa folie</p><p>l’alcool est un désinfectant de l’excision</p><p>de l’âme exorcisée quand on meurt en son lit</p><p><br /></p><p>La plus petite pluie peut s’aplatir en plaie</p><p>d’un coffre sort un nom qui nous ferait dire Oui</p><p>mais c’était le courant d’un froid qui se déplie</p><p>dans cet hétéronyme aux sons dont je m’enrouais</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-22545024208996067802024-02-03T21:29:00.004+01:002024-02-04T22:02:41.372+01:00Pagaille<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/qLVWtwwx8uU?si=mQth-Ia7x0Av6io9?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>J'ai pêché sur ta lèvre un goût de liberté</p><p>j'aime la nuit car elle insinue mes mensonges</p><p>et tout se juge ainsi sans sa sévérité</p><p><br /></p><p>Ces petits mots d’un petit singe (un petit songe)</p><p>un instant cependant disaient ses vérités</p><p>qui comme un acide ou le temps souvent nous rongent</p><p><br /></p><p>Ils m’ont rendu bien fou m’ont rendu vert de rage</p><p>ils m’ont parfois décrit dans ce que j’écrivais</p><p>nous nous semons de grains pareils à des orages</p><p>et nous germons de feux n’étant pas de forêt</p><p><br /></p><p>D'aimer l'espoir est un désir inassouvi</p><p>car aujourd’hui je me sens bien abandonné</p><p>pourtant je le concède aucun n’a vu sa vie</p><p>le désir est un jeu de pagaille ordonnée</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-49937594759698189442024-01-30T21:15:00.002+01:002024-02-03T21:37:58.679+01:00Les tristes solitudes<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/vCHREyE5GzQ?si=STJaOKwQeHFCVBF1?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>Il fait froid dans le creux des tristes solitudes</p><p>à la fin de la musique on veut toujours aller plus loin</p><p>mais la hauteur est aux sommets de l’attitude</p><p><br /></p><p>On prend la mer en vain comme un marin malouin</p><p>qui tangue à ce tango de nos incertitudes</p><p>un amour est oscillation du Mal au Bien</p><p><br /></p><p>Ta beauté m’est un baume au feu de la souffrance</p><p>il me faut m’en nourrir afin d’écrire enfin</p><p>ma Poésie du vent qui n’est jamais sous France</p><p>un Cinéma devant qui porte le mot « FIN »</p><p><br /></p><p>J'ai déposé des miettes de faim dans nos mains</p><p>de l’Ouest à l’Est un vide entre nous s’est tendu</p><p>le manque de chaque autre est un piège inhumain</p><p>la rencontre n'est qu'un passage inattendu</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-78350791799659530942024-01-23T22:07:00.003+01:002024-01-30T21:16:12.176+01:00Le chant de la pluie<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/RzvOzhH0Zbc?si=hwFFrYMcJ8gZ7hDj?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>Le désir est une composition défunte</p><p>un bouquet en couronne et célébrant la mort</p><p>et mon vers solitaire un odieux plathelminthe</p><p><br /></p><p>En pondant les suivants mais sans le moindre effort</p><p>en les attirant nous ne faisons que des feintes</p><p>un silence imparable est l'arme des gens forts</p><p><br /></p><p>On peut être amoureux de très grands petits peu</p><p>puis céder à l'envie de céder à la vie</p><p>mais la vie qui décède un espoir adipeux</p><p>le gras qui nous attache et nous guide à l’envi</p><p><br /></p><p>Tant qu'il pleut dans la nuit je flotte au gré du vent</p><p>chaque pas que je fais sonne en allant vers toi</p><p>chaque goutte a la note exacte et dérivant</p><p>mon piano littéraire a l’ardoise et sont toit</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-71123376159072192352024-01-19T19:51:00.002+01:002024-01-23T22:09:31.343+01:00Brasiers<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/rrjTKNaydeQ?si=r8NA-AHgx3oH1OJu?si=Fagipw0G91YuX8j_?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>Dans un baiser soudain désir envahissant</p><p>l'idée d'un possible autre en embrassant la femme</p><p>— un vrai brasier chauffant son ventre incandescent —</p><p><br /></p><p>S’est imposé tranquille en traversant les flammes</p><p>et l’attirance abstruse et son charme indécent</p><p>sont revenus voler tous les joyaux de l’âme</p><p><br /></p><p>Écrivons du bonheur en chantant notre peine</p><p>en penchant du regard au-dessus du système</p><p>il ne reste plus rien de nos envies humaines</p><p>à moins qu'en toute faim nous nous disions "je t'aime"</p><p><br /></p><p>Et puisant l'eau de son regard au plus profond</p><p>bien fol il s'y est fié quand sa femme a varié</p><p>se retrouvant tout seul un poète est au fond</p><p>la solitude est un bout de viande avariée</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-77361391431103958172024-01-14T22:01:00.005+01:002024-01-19T19:51:31.089+01:00Comportement<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/6ml8KDumTO0?si=dM5MdbS5QeXU2mpx?si=Fagipw0G91YuX8j_?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>Vivre est un exercice et son dépassement</p><p>des humbles perceptions de Lviv à Petrograd</p><p>on n’est que le produit de nos comportements</p><p><br /></p><p>La solitude est un sentiment rétrograde</p><p>échec et puis naufrage à chaque embarquement</p><p>nous sommes repliés comme des tardigrades</p><p><br /></p><p>À tous ces fous qui voudraient nous "dénazifier"</p><p>l’Europe est issue de très nombreux bains de sang</p><p>sa très longue histoire est là pour le signifier</p><p>dans le passé se trouve un avenir puissant</p><p><br /></p><p>Les enfants décapités par la guerre immonde</p><p>ont l'aspect de trophées tendus par des mains sales</p><p>et le kremlin sordide en s’emparant du monde</p><p>à la chine est soumis n’en est que le vassal</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-80580027463054790072024-01-12T19:35:00.008+01:002024-01-14T22:01:49.161+01:00Rêver (4)<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/jExlDh5FRnU?si=Fagipw0G91YuX8j_?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p>Rêver c'est s'extirper d'une vie décevante</p><p>exister sans l’appui de la réalité</p><p>dans un monde idéal où nos idées s’éventent</p><p><br /></p><p>Un monde où l’intérieur est notre identité</p><p>dont la tripe est l’essence où nos règles s’inventent</p><p>où la cible est le cœur et sa vaine entité</p><p><br /></p><p>Vivons avec passion pour ne rien regretter</p><p>j'essaie d'inventer des combinaisons de mots</p><p>mais au creux des mains c’est comme un poil à gratter</p><p>chaque émotion faisant que nous scions des émaux</p><p><br /></p><p>J'ai pleuré comme un druide un tas de hallebardes</p><p>aimer c'est si facile et se laisser aimer</p><p>c’est comme s’accrocher à l’ultime rambarde</p><p>aux anciens parapets de Rimbaud décimés</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-6130778051630061322024-01-09T20:46:00.006+01:002024-01-12T19:36:18.430+01:00Rester secret<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/gnUKIVP3IC8?si=pp0FNPqGB8ax26iz?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p><br /></p><p>L'amour a commencé sur une montre au bras</p><p>que le tic-tac aigu ne pouvait arrêter</p><p>ne cessant de répéter « abracadabra »</p><p><br /></p><p>Nul n'entend vraiment qui n'est prêt à écouter</p><p>nous nous retrouvons à la fin dans de beaux draps</p><p>tout est si bête et faux qu'on noie la vérité</p><p><br /></p><p>Si Paris centrifuge aussi bien l'existence</p><p>épargne-moi ta pulpe et redeviens plus belle</p><p>emmène-moi l’amie loin de mon inconstance</p><p>il y a l’avancée que tes seins encorbellent</p><p><br /></p><p>Il y a ce vieux décor en papier-mâché</p><p>qui nous ramène aussi dans un monde concret</p><p>souvenons-nous « pour être heureux restons cachés »</p><p>le secret de l'amour est de rester secret</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-37689802103935220842024-01-07T22:57:00.005+01:002024-01-09T20:46:34.301+01:00Déversoir<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/u8pVZ5hTGJQ?si=BUp6mycMlRdHDdKs?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p><br /></p><p>Je puise en vos beautés l'inflexion de mes mots</p><p>j’en sertis l’authentique et mon envie de vous</p><p>je cisèle un bijou dont je parsème émaux</p><p><br /></p><p>Dans ces éclats de voies pour vous je me dévoue</p><p>je ne suis pas pourtant du signe du gémeau</p><p>je n’étais pas partant mais à vous je l’avoue</p><p><br /></p><p>Je veux toujours écrire afin de conquérir</p><p>un poète est démuni sans quoi l'inspirer</p><p>le désespoir est la dépression du désir</p><p>et la beauté des yeux l’envie de respirer</p><p><br /></p><p>Rien n'est vrai de ce rêve omettant la passion</p><p>néanmoins j’en survis comme on aime une averse</p><p>aimer n'est pas penser c'est une conviction</p><p>puis d'un sourire immense en pluie je me déverse</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-3714734959904599532023-12-31T23:29:00.005+01:002024-01-07T22:57:49.936+01:00Vivre en paix<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/ydIUXXhnIyo?si=l1whmM-wXlZGrXCm?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p><br /></p><p>Je m’offre à la peinture afin de vivre en paix</p><p>(vos créations amies sont de vrais mécanos)</p><p>m’abreuvant comme un chat du bon lait qu’il lapait</p><p><br /></p><p>La vie commence et l'eau circule en des canaux</p><p>que l’amertume honore et que le dédain paie</p><p>que la beauté perdue transporte en vieux canots</p><p><br /></p><p>Ne me réveillez pas je rêve un nouveau texte</p><p>aimer c'est résister à l'échec annoncé</p><p>tout dépend du danger tout dépend du contexte</p><p>en tout effondrement fragilité cassée</p><p><br /></p><p>De travaux souterrains parfois la nuit m'emploie</p><p>je purifie mes mots en renouant des tresses</p><p>aux cheveux de la vie sans en faire un exploit</p><p>la nuit se tâche d'huile et dilue nos détresses</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-63174500744708694302023-12-31T20:02:00.007+01:002023-12-31T23:30:54.275+01:00Rêver (3)<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/M2Wa0LdCsvM?si=RaMdW7-tYUpE0Pug?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p><br /></p><p>Rêver sert à survivre et dormir sert à vivre</p><p>afin de voir il faut monter dans la mâture</p><p>en se couchant il faut regarder dans les livres</p><p><br /></p><p>Un accident pâlit mais salit tes ratures</p><p>un petit bout de crayon mais ce reste m’enivre</p><p>Il faut répondre à ça par la littérature</p><p><br /></p><p>En goûtant un baiser chacun trouve un empire</p><p>il est bâti de nos projections malhonnêtes</p><p>à chaque fois ce monstre est notre clone en pire</p><p>à chaque humiliation son profil est plus net</p><p><br /></p><p>Ta bouche est la fontaine où ma soif est penchée</p><p>si ma mémoire oublie la saison des labours</p><p>assaisonnée d’un geste et de ton déhanché</p><p>l'illusion de l'amour est déjà de l'amour</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-63143926207866447802023-12-31T17:06:00.003+01:002023-12-31T20:03:22.111+01:00Rêver (2)<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/7fdAFmtq-o8?si=sEjfKi4AFAXWQkAf?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p>Rêver c'est vivre un peu plus loin que la limite</p><p>écrire en prédateur affamé d’infinis</p><p>penser sa vie sans que jamais rien ne l’imite</p><p><br /></p><p>À l’entrée du sommeil est posté l’impuni</p><p>du manteau d’un récit dépecé par les mythes</p><p>et dévêtu de force à force de déni</p><p><br /></p><p>La voix de mon amour est un essaim d'idées</p><p>mêlant luxure orgueil attirance et plaisir</p><p>et mes alexandrins je te les sais dédiés</p><p>chaque phrase est un pont franchissant nos désirs</p><p><br /></p><p>Rien ne dira plus rien de l'espoir avorté</p><p>qui comme un fruit grossit mais se refuse en bouche</p><p>au contraire un beau songe inventif à porter</p><p>bourdonne sagement comme les bateaux-mouches </p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-32061382.post-67977194044684909332023-12-30T20:22:00.005+01:002023-12-31T17:06:28.390+01:00Célibataire<iframe width="140" height="105" src="https://www.youtube.com/embed/nioKJNp8ADE?si=dCy2ZsUya9MQC6iN?rel=0&autoplay=0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p> </p><p><br /></p><p><br /></p><p>Lorsque la solitude est une garantie</p><p>l'amour est un désir absolu mais freiné</p><p>c’est l’extinction programmée du moindre appétit</p><p><br /></p><p>L’envie s’éteint sans feu qui n’est plus bien frais né</p><p>mais pépie ma pépite un soleil irradie</p><p>quand survient sous ma plume un sens irréfréné</p><p><br /></p><p>Bon j'aime écrire en alexandrins mes pensées</p><p>je pourrais les écrire autrement mais ça vient</p><p>comme un torrent sauvage et qui s'est dépensé</p><p>dans les pas de Racine où mon verbe revient</p><p><br /></p><p>Ce que j'écris ici se rapporte sans cesse</p><p>et l'ondulation vague à laquelle on s'accroche</p><p>est comme issue d'un célibat sans confesse</p><p>où l'on attrape en vrac et la note et sa croche</p>Michel Phttp://www.blogger.com/profile/12087969682619034250noreply@blogger.com0