Tes pétales de lèvre ont le parfum des fleurs
engrainées sans raison dans l’intime rouage
au clitoris ému lorsque mon doigt l’effleure
En rêvant de ta peau comme on fait tatouage
en caressant l’épaule et ce sein persifleur
on devine aisément qu’on désire à tout âge
Oui l’âge et ma laideur en feront fuir encore
et pourtant j’anticipe une issue moins cruelle
en lisant mon délire à propos de ton corps
un peu de poésie construite à la truelle
On bâtit l’illusion sur quelques points communs
des plaisirs attendus de se sentir à cran
d’une verge une vulve et parfois d’une main
projeter son fantasme est rêver sur écran
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