La solitude est un poison
qu'à sa dose homéopathique
on peut apprécier à foison
comme une drogue analgésique
Absinthe marrie, priez pour nous
la Saint-Sylvestre on vous lapait
la Saint-Glinglin sue le burnous
quand l'amant paie j'ai l'âme en paix
Dans mes bois de serre impavide
où l'eau des mots coule à l'envers
offrez-moi l'infini du vide
et je le remplirai de vers
On peut s'y perdre à trop s'y croire
rêver en vain que l'âme sente
or suivre est un jeu de miroir
où la perspective est absente