La poésie qu'on écrit n'est qu'un son n'est qu'un cri
je ne contrôle plus l’hémorragie des vers
inondant de son encre un curieux manuscrit
Chaque sourire offert est un serment couvert
au son des mélodies dont les noms sont inscrits
sur une partition d’un papier découvert
Un escalier en colimaçon s'escargote
en le grimpant mes mots continuent d’essaimer
sous la chandelle au fond d’une sombre gargote
un instant d'illusion qui permet de s'aimer
Je me sens possédé par les anciens poètes
un contenu sordide en est bien inspiré
Verlaine parisien Pessoa lisboète
ou bien Baudelaire et sa Charogne espérée

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire