L'amour est l'immanqué d'une table de jeu
sur laquelle on projette un « impair manque et passe »
oublié par hasard en un soir orageux
Ne reste que son gain que l’on serre en rapace
et ce geste sanguin qui nous rend ombrageux
toute aventure est possiblement une impasse
En chaque solitude est une traversée
le désert absolu qu’un désir élimine
en la Seine avalée par une Eure avancée
j'ai trop froid sans une présence féminine
Aux jardins de Monet de Vernon-Giverny
j’hibernais sans savoir où se trouvait mon rang
je me suis retiré du fond que j’ai verni
comment vivre autrement quand on est différent

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