La nuit commence en se privant de son sommeil
— l'amour est un chaos dont nous nous relevons —
le jour ensuite en se privant de son soleil
Ignorant tout le temps ce que nous redevons
le spectre du passé chuchote à notre oreille
osons-nous la question du pourquoi nous vivons
Je ne supporte plus l'injonction du désir
ou cette incertitude appesantie sur nous
qui sommes les témoins d’une danse à saisir
et d’une lambada qui fait suer le burnous
Se dépenser c'est cesser de penser sans cesse
évidemment ce n’est pas songer au marasme
évitons néanmoins les histoires de fesses
en plein cœur de la nuit bâtissons nos fantasmes

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