lundi 27 octobre 2025

Étreins-moi



Chaque endroit de ton corps est un lieu consacré

fait de chair et de sang de tissus adipeux

c’est le champs de bonheur en mon cœur massacré


Dans ce vide enfermé pourtant je meuble un peu

mais de toi tout autour ayant le feu sacré

je compose un espace autant que je le peux


La solitude est le reflet du célibat

d’un malade imagé dont on dîne au chevet

connaître un ennemi c'est déjà du combat

je ne dirai plus rien du rêve inachevé


Quand l'amour apparaît ça dessine un éclair

une foudre en gros coup dont il va se nourrir

une illusion réelle et pourtant rien n’est clair

étreins-moi s'il te plaît sans me laisser mourir

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