L'écriture est pulsion mon regard est vers toi
l'Amour (un coupable éphémère) est sans vertu
mais ton regard à chaque fois vers moi verdoie
Sans toi l’été finit quoique je m’évertue
sans soupir à compter ce que notre hiver doit
rembourser sans pourtant rien qui ne m’ait perdu
Je me console en mots d'un quotidien désert
rien ne durera plus longtemps qu'un souvenir
reste à la fin je crois tout ce qui nous dessert
rarement nous pensons ce qui fait l’avenir
Rien ne changera dans nos cœurs en les perçant
nous serions-nous sentis pris d’une crise d’asthme
en toussant nous crachons ces maux en les berçant
nos envies ont sombré dans la mare aux marasmes

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