J'ai fait des collections d'orfèvreries sans but
de tous petits bijoux pour qui sonnait le glas
d’une vie sans récit sans fin ni sans début
Quand des astres désastre ont sombré dans l'éclat
de ta beauté solaire ornementée d’obus
j’ai constaté mon corps étoilé de verglas
Dites moi quel artiste a voulu sans paresse
s’ouvrir au désespoir après être innocent
parfois les mots sont plus puissants que des caresses
écrire est seulement laisser couler son sang
Tout déferle en gueulant dans ma tête assourdie
les rendez-vous pris sont des lapins détalant
je ne reconnais rien dans la menace ourdie
le doute est la nourriture absolue du talent

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