Nous sommes les enfants disséminés du vent
rassemblés par hasard au gré d’un jet de dé
d’osselets de parents sortis les pieds devant
Dans ces cas douloureux la vertu c’est d’aider
quand on rencontre en vain le psy’ sur un divan
tout est à réviser rien ne reste à plaider
Nous nous évanouissons en cherchant l'idéal
l’envie s'effeuille et se disperse en morceaux lents
pourtant le résultat rarement littéral
libère à l’unisson trop de gestes violents
L'amour éternel est l'idée que l'on se fait
de la propriété posée de l'un sur l'autre
et sa réalité n’est pas l’accord parfait
mais sa dissonance et ce marasme est le nôtre

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