Nous marchons dans la neige et nos pas nous écrivent
en laissant dans sa trace un paquet d’émotions
les chants d’un joli merle au lieu de ceux des grives
Il en reste le fruit d’une étrange émulsion
d’un mélange inconnu mais quoi que l’on décrive
un imaginaire est le fruit de nos pulsions
La fin c'est un début qui s'arrête asservi
par un rythme assez vite usé d’y barboter
l'espace d'un instant c'est celui d'une vie
chaque jour est un gage à décrire en beauté
Le miroir aux reflets de nos brûlants désirs
est l'amplificateur absolu de nos chutes
où l’on noie dans l’alcool une image à saisir
et qui s’enfuit pourtant comme on nous dirait « chut »
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