Je suis accompagné d’un rire un brin nerveux
d’une obsession sans fin qui demande une trêve
en Poésie c'est la torture à petit feu
Chaque mot calme un peu mais la relâche est brève
on voudrait bien mourir (il s’en faut d’un cheveu)
la nuit passe en rampant sous les feux de nos rêves
Ô mon amie ne me laisse pas seul et triste
aie pitié du niveau de mon ébriété
ne prends pas l’air navré si j’ai l’air d’un grand Christ
ta parcelle amoureuse est ma propriété
J’y repose et la croix qui m’écrase où je gis
ressemble à cet oiseau qui se bat dans la brise
à cette barque échouée dont l’étrave a rougi
la confiance est un objet délicat qui se brise
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