Paris ce labyrinthe est un puits de trésors
rien ne dit jamais rien de lui sans un sourire
et nul ne sait vraiment si ce ne sont de faux ors
En traversant j’ai vu — petit-pont sans soupir —
un soupirail en plein musée des dinosaures
illuminant la galerie des souvenirs
Un miroir affichait sa vision maternelle
en me sentant comme un fragile nourrisson
je crois m'être perdu dans une ombre éternelle
l'amour est l'illusion dont nous nous nourrissons
Vivre est un goût survivre une onomatopée
tant de ponts sont franchis rejoignant l’autre rive
et sous eux coule en Seine une étrange épopée
la Poésie seule est un tableau de nos dérives

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