Nul ne peut se promettre aux fantasmes d'un autre
autrement qu’en caresse à son sexe excité
mais sans jamais les doigts qui ne soit pas des nôtres
Une idée de l'Amour est l’amour des idées
la destruction du Soi mène à l'âme de l'Autre
oubliant aujourd’hui ce qu’on a décidé
L'hiver est à la vie sa traîne en longueur
un tissage appliqué que l’on fait à deux mains
l’été lui la saison qui s’achève en langueurs
imaginer c'est ne pas penser à demain
Vite est passé le temps tant j’étais insoucieux
je l’écrivis entre le fromage et la poire
en rêvant de ta lèvre à l’aube de tes yeux
ton regard est la source où je puise un espoir

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