J'écris n'importe quoi puisque écrire il le faut
c’est un bien mal nommé que ce fleuve Amour
au pays du mal incarné par ses défauts
Je ne veux plus m’étendre à propos de l'amour
où l’amer est la place au tranchant de la faux
le froid terrible est un avant-goût de la mort
Il me faut au contraire espérer ton avis
je me sens attendant ton désir en latence
ce qui s'effondre est mal étayé dans nos vies
combattre est l'essence absolue de l'existence
Se servir enfin de ce qu’elle avait d’épais
car au décompte au bout quoique on vive ou qu’on crève
après la pluie vient le beau temps signe de paix
mon tout petit sommeil est porteur d'un grand rêve

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire