La nuit qui s'étend dans sa toile est l’araignée
qui ne se dit pas mais se vit au quotidien
retissant le tissu dont l’atmosphère a régné
Comment donc démêler les nœuds du mien du tien
les lignes de nos vies ne m’ont pas épargné
le destin (l'avenir) à lui-même appartient
Ton regard — un reflet de la beauté du ciel
immense — enivre un peu comme on laisse Inès boire
au Portugal (icône enfin sacrificielle)
l'amour est un échantillon du désespoir
Amour à faire ou quoi la question se posant
je ne suis pas le roi des maux dont on m’accuse
un soir à chaque instant reflète un doux présent
nous ne nous fabriquons que des pendants d'excuses

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