L'énergie de la vie m'a quitté sans un mot
sans amour à nourrir ou plaisir à donner
perdu l'élan vital est un vieux chalumeau
Qu'on rallume à moitié mais s’étant pardonné
la jeunesse est cruelle et sans cesse elle hume eau
de la vie qu'on lui laisse en chiens abandonnés
Le fusil à la main j’aiguise en bon graveur
un poème au couteau d’un long jour au stylo
la nuit n'est que l'abri du faible et du rêveur
étant bien l’un et l’autre évitons le salaud
J’ai peuplé mes écrits de propos vénériens
souvenirs arrachés à mon vieil univers
en cherchant une gare à nos transcybériens
je n'intéresse plus que des voleurs de vers

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