Le Modernisme est une fabrique en chemin
nous avons en nous tout ce qu’il faut pour changer
laissons tomber enfin tous ces vieux parchemins
Depuis des mois ma bibliothèque est rangée
(toi le bouquin que je préfère entre mes mains)
parfois l'élan vital est un spectre étranger
Nous sommes les pauvres enfants d'un pays riche
et nous papillonnons sans cesse en poursuivant
l’insecte qui nous a laissé le cœur en friche
et pourtant en criant chaque fois « au suivant »
Chaque incident s'entend comme un choix du destin
chaque accident de vie dans tout ce qu’il nettoie
j’ai suivi dans un car — il est nu ton festin —
le parcours amoureux qui me rattache à toi

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