vendredi 18 juillet 2025

D'océan



Je suis le messager d'un printemps perméable

apporté sous mes doigts par ta peau moins malsaine

et chacun de mes vers est ici malléable


Infiniment plus lentement coule la Seine

à ces attouchements d’un contact agréable

et chaque nuit comme un rideau tombe sur scène


Un estuaire est ouvert en ton sexe imagé

ce corps aussi bien fait en effet c’est le tien

la part du temps qu'on perd est une viande hachée

l'Amour est d’une indécision qui nous retient


Que de vagues instants s'échouent sur le rivage

où je t’ai vu poser ton si joli séant

toute sexualité se digère avec l'âge

et nos ressentiments se diluent d'océan

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