Il fait tiède ou chaud sur Paris
Je suis de passage au Passage
Affichés Les seins s’apparient
Ce qu’on voit quand on n’est pas sage.
Enfoui dans la foule estivale
On se sent super anonyme
On se souvient bien ce que valent
Les souvenirs qu’on réanime.
Un endroit dont rien n’a changé
Si ce ne sont les gens qui bossent
Et que l’on ne pourrait échanger
Mais que la mémoire cabosse.
Ici j’écris ce court poème
Issu de mon passé fourbu
De ces années de ma bohème
Avant ma foi d’avoir tout bu.
Je fredonne au Quartier Latin
Quelques quatrains d’octosyllabes
Et je fermente en mes matins
De l’institut du Monde Arabe.
En finissant ma pinte ambrée
J’achève aussi ce texte en vrai
J’ai fait le constat délabré
Que cette vieille porte ouvrait

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