Son parfum qui persiste imprègne un air ambiant
dégrafe un soutien-gorge où je l’ai déconstruit
des grappes souvenirs en étant son mendiant
Nous rêvions du bonheur en récoltant son bruit
du curieux feu venu d’un pompier m’incendiant
chacun de nous n’est plus qu’un fantasme détruit
Son regard est un puits qu'anticipe ma chute
un abîme enivrant de sa couleur absinthe
et soudain se posant de son doigt me dit « chut !
Il faut pas que tu croies que je suis une sainte »
Aux faux-pas que l’on fait le destin s’aventure
à chaque instant que nous vivons c'est le dernier
c’est le mirage étrange et qui rend la vie dure
et parole au moulin s’il ne peut le mieux nier

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