Je scrute au firmament lorsque la nuit est fraîche
une étoile et ma vue s’est peuplé de vos cieux
qui dans mon pauvre cœur ont créé cette brèche
On peut bien se penser mystique et dévotieux
les poupées du destin sont percées de nos flèches
et le marteau de torts émis à tes beaux yeux
Bien plus que les mots ce que le regard exprime
est tout entier perçu dans son intensité
qui nous remue qui nous fascine et nous déprime
en nous laissant seul en face à son immensité
Mon actif est figé mon passif éternue
j’apprends tous les besoins que j’avais désappris
chaque endroit de ton corps à conquérir est nu
vivre un instant sans toi c'est être un sans-abri

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