La pluie d'été ressemble aux larmes des amants
l’écoulement qui rend les sentiments stupides
et ma plume enrichie calame désarmant
Je puise en ton regard une eau de vie limpide
au paquebot blindé que l’Art meut décemment
ma soif inassouvie n'est sans toi qu'insipide
Au bout du Monde on a la Baie des Trépassés
sa limite est le frein des créativités
l'avenir est au rêve et le rêve au passé
chaque instant que l'on cède est une éternité
Quand le temps s'accélère on oublie tout le reste
on pleurniche on regarde et les soucis s'en vont
chaque choix n'est l'écho que de l'un de nos gestes
on oublie que le temps creuse un grand trou sans fond

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