mardi 3 juin 2025

Le diable au corps



En posant sur l’épaule une tête indolente

en récitant mon poème es-tu folle de moi

ma fabrique du rêve est ta fête ambulante


Elle est l’usine à gaze où l’on pense à l’émoi

le pansement de guerre et notre agonie lente

où chaque heure en son jour a dépassé des mois


L'amour est la parfaite idiotie comme on l'aime

accouchant de la haine et semant l’ouragan

semblable à la dictature à Jérusalem

on lit mieux dans des mains ne prenant pas de gants


La qualité d'un livre est bien moins dans le fait

de l'avoir lu que de pouvoir le lire encore

et de toute romance on connaît les effets

comme d’un grand roman nous vient le diable au corps

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