J'ai pensé ta beauté comme on visionne un rêve
où dans le cœur une braise est feu rouge ou vert
ou coquille oubliée tout au bout de la grève
On la trouve en traînant sur l’estran découvert
on l’écarte on la gobe et parfois l’on en crève
une envie que l'on pense est un vestige ouvert
Et la nuit que l'on passe à guetter l'insomnie
fonde un autre univers où nous nageons sans pied
des impressions d'idées des mots qu'un pensum nie
tout ce qu'on peut écrire en ayant du papier
Chaque nuit que l'on passe est un objet d'oubli
seul ou lové dans l'autre accouplés culs tournés
la solitude à deux ne fera pas un pli
le chemin de notre âme est par là contourné

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