Chaque amour est un grand voyage inabouti
rien ne tient dans nos vies quand on est submergé
par cette heure en passant qui demeure engloutie
C’est notre vague-à-l’âme et sa source immergée
qui nous pousse en avant vers bien d’autres outils
et nous chavire enfin mais nous laisse allongés
Je voulais t'aimer sur le rebord de ton ongle
et peindre ta beauté du vernis de ton âme
en usant de mes mots avec lesquels je jongle
en baisant sous tes doigts l’éclat doux de la femme
À chaque hésitation nous aimons mois qu'avant
à chaque instant ta main m’échappe et me rend seul
il me faudrait ton corps abreuvé par les vents
ta beauté dégoûtée me servant de linceul
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