L’automne est arrivé muni d’un parapluie
la saison de la boue tendre et des feuilles mortes
aussi de la mélancolie collant à lui
J’imperméabilise et de tout ce qu’il porte
inondant mes pensées l’étincelle a lui
comme un feu rougeoyant d’un brasier qu’il apporte
Il faudra bien deviner un jour à quel point
l'acte amoureux suffit dans notre perception
de l'existence et dans l'oubli de l'embonpoint
qui nous guette aux croisées de notre déception
Mon âge et ma laideur en feront fuir encore
et pourtant je devine une issue moins cruelle
en lisant mon délire à propos de ton corps
en octobre à mes mots mon poème est truelle
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