Tout désir est un leurre et tout leurre un appât
je l’apprends si souvent que rien ne me remplace
en le sachant pourtant je le sais pas à pas
Chacun de mes alexandrins pense à ma place
où rien ne me retrouve avant chaque repas
le dessert est divin quand on voit dans la glace
Accroche au fil à linge un amour éperdu
son sourire anonyme est un enfant sauvage
il se sauve à la course en se croyant perdu
pourtant chaque abandon n’est jamais qu’un naufrage
Une nuit cannibale à nous deux bientôt s'ouvre
une bouche agrandie que le jour ignorait
qui nous avale — une pyramide du Louvre
à mon âme entrouverte — et toi que j’espérais
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire