La grisaille à Paris s’est posée sur les toits
— le zinc a l'art abstrait des reflets amoureux —
s’est posée dans tes yeux je me souviens de toi
Le zinc et ses bistrots qui nous rendaient heureux
ces bistrots parisiens dont le charme au patois
parigaud résonnait des éclats vaporeux
De ton rire ébloui par le bris de mes verres
et de mes vers pilés par ta jolie beauté
de mon poème idiot quoi que je persévère
il me faudrait d’un saut rendre un sourire ôté
D’un saut de paragraphe et d’un enjambement
te parler de Paris sous la pluie dans le vent
provoquer tes frissons lorsque ta jambe ment
d’une nuit de désir et d’un soleil levant
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