Je me mets à écrire ainsi qu'une machine
et dans la bakélite et dans ce cœur d’airain
je trouve un de ces chemins de la soie de la Chine
Il est sur la dune infinie courbe en tes reins
qui remonte étonnamment jusqu’à ton échine
et laisse ainsi trembler les gestes de ma main
L'AZERTY de mes doigts sur ton corps digital
est le double-poison d'une fleur à clochettes
on dirait l’abandon de coupe sagittale
où le dessin dans l’herbier par là se rachète
Un amour est en sorte un accident de vie
le désir est parfois bien trop envahissant
mais brusquement lorsque notre destin dévie
nous sommes sourds à tout et tout est dans le sang
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire