J'ai grappillé des heures
insensées,
qui me montrent
le néant des poseurs
de pensées
qu'ils démontrent,
un peu de ta substance
éthérée
de regard,
qui m'a mis en instance
aux jurés
des égards.
Et gémissant,
ma Mie,
j'ai mis des mots
sur le tas,
si ! J'ai mis le sang,
momies
d'animaux
en l'état,
pour faire
un poème à tes yeux
céruléens,
parfaire
un sourire insoucieux.
Désolé... Hein ?
Puis j'ai creusé
– moi l'alchimiste
en sémantique –
aux os usés
des animistes
(on s'aime antique),
Le sillon fou
des destins
intestins
promis,
le garde-fou
des festins
le matin
soumis.
Je me suis régalé
régalien,
de ta Joie
de vivre, à l'égalée
de mes liens
qui rougeoient
sur tes saillantes pommettes
– amour en fruits mûrs –
qui, quoi que tu me promettes,
ont brisé des murs.
J'explore ainsi
l'arithmétique
où sont possibles
huit poésies
cataleptiques
ayant pour cible
An Neuf
à notre saint ascète
évanescent,
un œuf
aux multiples facettes :
un vœux naissant.
J'ai la complexité
de ta simplicité
pour modèle en relief
de toi mon joli fief
où je me suis niché
comme entre deux ours saints,
près de ta péniche et
du quai des vieux larçins,
où nos baisers volaient
de leurs malpropres ailes ;
tu sais, si tu voulais :
Vire le Lui de l'Elle !
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