Sur ton ventre, en traçant mes cercles
concentriques,
il m'a fallu ce courage et ta gorge
inouïe,
m'épencher sans envie comme un vieux
con sans trique,
afin de peindre en vrai tes traits
épanouis.
J'ai culbuté
malproprement
tes idéaux,
et débité
de faux serments
dans mes tableaux,
mais forgeron
de ton image,
il m'a paru
que ces beaux ronds
sont mon hommage
aux disparues.
Alors, j'ai pris, épris, la direction
de ton sein,
et je l'ai dirigé comme un orchestre
mu
par des braguettes de parpaing tout en
essaims,
et pour des dentelles de guêpières
émues.
Nous frôlons
d'infinis
nids
d'abeilles
en s'aimant :
nos frelons
– définis
par nos
veilles –
essaimant...
J'ai pondu de ces vers qui sont une
menace
à tout esprit normal, à toute âme
attentive ;
mon désir est en toi l'antidote aux
connasses
et la vraie panacée de tes vues
suggestives.
J'ai meurtri ta beauté
par
don défaillant,
pardonne-m'en l'été
pour
l'hiver des vaillants
combattants de la prose où j'aime à
te figer,
pour ces tailleurs de marbre au verbe affligé.
Mais rien n'effacera les traits ainsi
gravés
par l'eau-forte au miroir de la belle
alcaline
à laquelle en mes mots mon cas
aggravé,
s'abandonne en entier à son ombre
câline.
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