Nous ne débattrons plus des ailes du
désir
ni des échos de Proust en Normandie
marine,
nous chercherons au plus à fuir le
déplaisir,
afin d'au moins rouler dans l'écume
farine.
Puis, sur l'estran désert qui reflète
nos braises,
nous échouerons minés par notre
vague-à-l'âme,
et servant au dessert les feux que nos
vies fraisent,
la mer les éteindra du retour de ses
lames.
Nous marcherons alors vers ces sombres
lumières
où la chaleur mourante est un âtre
hypnotique
où l'astre échevelé s'achève à la
manière
infinie des reflux de mon être
hermétique.
Nous ne nous ouvrirons d'aucun
idéalisme,
et laisserons le temps démarrer des
marées
qui brusqueront le ciel, là : sur le
réel isthme
de ton regard où mon chaos s'est amarré.
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