J'ai souvent rebondi de Charybde en
Scylla
sans que la moindre volontaire
naufrageuse
ose froncer l'accent dont ma vue
sourcilla,
se sachant sûr complexe à tresse
ravageuse.
J'ai rarement trempé dans les sources
d'ébène
et faiblement pleuré pour les
alimenter,
mais des pots débottés de ces plantes
d'aubaine,
j'extrayais l'essentiel pour m'en
agrémenter.
Et toujours j'ai creusé ces rides
innocentes,
avec la conviction que leur odeur
tenace
ourlait la mer d'encens et
d'innombrables sentes.
Avec la componction de l'éclair qui
menace
et l'âpre densité du doseur de
l'humeur ;
j'ai l'âme d'un poète armée d'un
parfumeur.
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