Aux combattants de l’Ukraine,
L'effroi de l'horizon dicte un rythme à nos mains
nous sombrons dans le songe en espérant survivre
en applaudissant un cauchemar inhumain
Tout d’un coup nos carreaux se recouvrent de givre
il n’y a plus de vieux ni non plus de gamins
dehors est la tranchée qu’on arpente encore ivre
Il pleut des bouts d’acier sur un champ désolé
des canons putassiers d’un chant qui rugirait
trouent notre sol en vain je m’y sens isolé
j'ai rêvé d'un brouillard où ta main surgirait
L'effort est à bien peu de frais quand il fait froid
mais il s'avère affreux si l'on effraie son fruit
de nos entrailles on fit confit de ce qu’on broie
du noir écho déconcertant de ce grand bruit
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