Ta bouche en cœur est un repère où je m'égare
un fruit né d’une fleur au délicieux parfum
remplissant ton wagon j’ai fini dans des gares
En Cybérie mes mots te ciselaient d’or fin
palette à mes vers est la beauté d'un regard
où caresses sans fin m'ont laissé sur ma faim
Chaque goutte de pluie j'irai m'en abreuver
j'irai les recueillir au plus creux de tes mains
comme un savant fou de toi dépose un brevet
j'inventerai la voie d'un transport inhumain
Tous les matins je rêve au moment du réveil
et mon passé reflue dans sa vague charnelle
un joli sein galbé qui soudain m'émerveille
un amour accompli de façon maternelle
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