Il pleut dans mon sommeil où la Poésie pleure
ô nuit tombe en guillotinant le soleil
le coquelicot sanguinolent c’est ma fleur
Emprisonné dans la cellule où je balaye
hors d’un neurone un peu du sable qui m’effleure
il faut dans ces grumeaux souvent que je délaye
Un peu de léthargie tétée dans des seins qui s’en font
j'ai vu des pluies d'aurore arrosant d'aussi près
qu’on le puisse et puisé dans ce puits sans fond
des libertés perdues pendues sur des cyprès
Les bruines sur le lac ont regonflé son ventre
en mourant je serai l'époux d'une veuve ivre
enfin rien ne saurait décider de son centre
rien ne peut décéder lorsque l'âme veut vivre
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