Le désir est un instrument désaccordé
sur lequel on répète en vain quelques gamètes
à défaut d’autorisations mal accordées
Pourtant l’écrivain vain pondant quelques ramettes
essaie d’enfouir en lui sa ligne et ses cordées
ses sensations « pouss’toi de là que je m’y mette »
Un vent fou nous conduit souvent de l’un à l’autre
indépendamment tu le sais des sentiments
ce feu qui va souvent brûlant de l’âtre à l’être
et s’éternise un temps volage et qui nous ment
Nous sommes composés des endroits qui nous font
du kaléidoscope infini des lumières
et de ces trous marins qui nous semblent sans fond
de la tristesse issue de cette joie première
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire