J'ai vidé l'espérance ainsi qu'un seau de pisse
et goûté le silence en te lisant chérie
je n'ai rien avant toi que ce doux précipice
Et l'idée que le froid s'établit sans écrit
que l'ostracisme en morceaux redit ses prémisses
en exil où l'amour est bâti de ses cris
Sur mon arbre à palabres il y a des guirlandes
où les mots s'entremêlent en faisant mélodie
je me pends sans dépendre à ces mâts de cocagne
où l'Art et l'hypokhâgne en refrain me l'ont dit
Tu n'es pas du sérail et tes mots sont maudits
la France a pourchassé les fabricants de vers
et pilé de son pied la tirade ébaudie
dont Rostand fabriquait son unique Univers
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