L’océan, vous savez ?
La mer, celle qui est
de la couleur des yeux,
que l’on regarde inquiet
comme en faisant un vœu,
balade du Val-André,
la nuit,
lorsque l’on cause,
promenade des français,
suit,
sans effets ni sans clauses,
la route des aiguilles
du temps qui passe tel
glisse une vive anguille
entre nos passerelles…
Nous sommes bien dressés
à la place des ponts
que nous pourrions bâtir :
l'une à l'autre, blessé,
dit ses passées passions
et ses divins empires.
La baie de Saint-Brieuc
ressaque dans la nuit,
ressasse leurs deux vies,
qu'on ne distingue plus...
Et même à qui-mieux-mieux
dans ce qu'ils se sont dit,
pas un parfum d'ennui,
c'est normal, il a plu...
En Egypte, elles étaient sept.
Au Val-André, elles sont neuf.
Neuf plaies à Pléneuf-Val-André,
De tout ce qu'on peut raconter,
Quand on se rend compte en acètes
Que l'on se rencontre à Pléneuf.
Preuve par neuf et croix en X,
Au saint des saints du Val-André,
Du casino où l'on se fixe,
Qu'après il faut aller marcher...
Et quelques rires
aux fous comptoirs
de cafés forts,
collets serrés,
quelques soupirs
sur les hasards
à moitié morts
de nos passés.
'cause it was a stormy monday,
Qui de ceux qu'on s'offre à leur âge,
Qui de ceux qu'on s'offre à leur âge,
Quand on sait qu'Avril s'en allait,
Garde les saveurs du partage
Et ces parfums de premier Mai,
L'odeur mouillée d'après l'orage,
Pour peu que Pléneuf vaille en traits
L'esquisse des beaux paysages
Qu'on rêve comme des étés,
Quand la jeunesse a fait naufrage,
Qu'au front de mer du Val-André,
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