J'en ai bavé pendant des lustres
à barboter près des trottoirs,
à m'emmerder avec des rustres
qui vivaient pas la même histoire.
J'en ai bavé tu sais sans toi,
sans ton regard imaginé,
un peu nomade et puis sans toit,
sans me poser quelques années.
Puisque je vis au ciel des
lunes
et mon espoir vers les
étoiles
que la bruyère et la
callune
posées sur une immense
toile
posées sur une immense
dune
sont sur ton corps immense
voile
attendant cette heure
opportune
où le clodo mettra les
voiles
J'en ai sucé des pissenlits
sans jamais goûter leur
racine,
mais la corneille au saut du
lit
de mousse, est venue
l'assassine
ôter le goût des vers de
terre
à votre poète aérien,
tu sais, lui qu'on dit
délétère,
aux fachos c'est un bon à
rien.
Puisque je vis au ciel des
lunes
et mon espoir vers les
étoiles
que la bruyère et la
callune
posées sur une immense
toile
posées sur une immense
dune
sont sur ton corps immense
voile
attendant cette heure
opportune
où le clodo mettra les
voiles
J'en ai croisé des affreux
tafs,
des intellos endimanchés,
des cons et des gentils
matafs
et des menteurs, dents
arrachées...
J'ai décroisé des
djihadistes
qui se prenaient pour des
élus,
et débouté l'élu des
listes
où ta beauté m'était
mieux lue.
Puisque je vis au ciel des
lunes
et mon espoir vers les
étoiles
que la bruyère et la
callune
posées sur une immense
toile
posées sur une immense
dune
sont sur ton corps immense
voile
attendant cette heure
opportune
où le clodo mettra les
voiles
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