vendredi 28 mars 2025

Saint-Barthélémy



L'âme est un vaste oubli dont l'issue nous échappe

on est pétri d’humains de boites d’émotions

d’un silence de plomb dont on connaît la chape


Une nuit n'est que porte ouverte aux ambitions

la Saint-Barthélémy dans Paris on s’écharpe

entre un aveu deux Fois contre une dévotion


Ma douce France est le pays du génocide

on s’assassine en chœur au son d’une chanson

de Police en bouteille et qu’un blond peroxyde

au Roi du verbe on boit n’étant qu’un échanson


Le poison nous pénètre en pure inanité

ce serpent qui nous ronge et qui nous déracine

on y célèbre ici (bûcher des vanités)

l'amour et cette combustion qui nous fascine

mardi 25 mars 2025

Guantanamo



L'amour est étiolé comme une fleur violée

Le temps qu’on s’est donné m’était mal imparti

la fille que j’aimais avait les yeux violets


Fair-play pourtant j’étais en perdant la partie

j’ai baissé sa paupière et fermant les volets

je n’ai plus de lumière alors qu’elle est partie


L'âme d'un poète est dans les yeux d'une femme

(une attirance est fallacieuse étrangeté)

qui lance d’un regard en rallumant sa flamme

étincelle au brasier des mauvais sorts jetés


J'ai pleuré comme un saule une âpre solitude

en me tenant la tête envahie de ce mot

qui la raconte encore en vaine certitude

et me torture aussi comme à Guantanamo

lundi 24 mars 2025

Lever de soleil



Nous dépendons d'anneaux que les maillons déchaînent

et nous manquons comme un chaînon d’humanité

de désir — à la place on plantera des chênes


On fera repousser la date et le dattier

dans des retranchements de réactions en chaîne

on atomisera le navire en entier


L'espoir est passager clandestin pour le moins

l'amour est prédateur — il envahit l'espace

et se nourrit de nous — le temps m’en est témoin

brisant notre armure et perçant nos carapaces


En chaque guerre aimer c’est survivre au couchant

face à la mort aussi c’est une porte ouverte

à la vie qui perdure offrant son plus beau chant

tout lever de soleil est une chance offerte

vendredi 21 mars 2025

Inéluctable



L'amour est un transfert et c'est donc un voyage

un transport ineffable un bien que l’on commet

pour un soi dépressif et sa vision sauvage


On le consume à moins de bien le consommer

peu de sexe à mon sens (et jamais sans nuages)

on l’avale à tout prix mais sinon c’est un met


Je caresse à la lettre un délié de ta plume

où l'art de la paresse est la calligraphie

chacun de tes gros mots baise autant qu’une enclume

et ta bouche sucrée fait de moi son confit


Tout le monde se quitte en pleurant ses adieux

mais se sachant pourtant sur un siège éjectable

aimer l'un l'autre est apprendre à ramer à deux

la beauté d'un grand drame est d'être inéluctable

mardi 18 mars 2025

La jeune fille à la perle



J'écris pour chasser loin de moi l'odieux réel

le poème idéal est refuge à beaucoup

distillant les reflets des lumières femelles


La beauté de ses yeux qui m’attrape d’un coup

me rejette en moi-même et lorsque tout s’emmêle

l'amour est un goût le désamour un dégoût


Le vers est dans le fruit pourri de nos entrailles

en y trouvant la perle on trouve la beauté

la lueur apparaît dans ce joli vitrail

un fruit de ma passion se nomme "intégrité"


J'aime en passant minuit m'ouvrir à l'écriture

elle y est tout à coup brute et sans parachute

un regard éperdu me dit que rien ne dure

et le tableau se tait dans sa toile de jute

dimanche 16 mars 2025

Sérénade



La force des auteurs à jamais parmi nous

réside en ces écrits qui les font vivre encore

à ces récits sans faim qu’on relit qu’on dévore


À nos rêves d’adolescents faits pour minous

pour minots désœuvrés inconscients du décor

et de ce maquillage — à la bonne mine où ?


L'enfance est la part que ne perd jamais l'artiste

extrayant de tes yeux la couleur de ses rêves

et juste en un instant tout en ayant l’Art triste

il t’écrira l’Amour en quelques phrases brèves


Écoute-le chanter sa jolie sérénade

elle est pour toi crois-le même si le mot ment

le poème assumé n’est qu’une marinade

où nous nous baignons tous attendant le moment

samedi 15 mars 2025

Comme une lampe après l'amour



Le jour a distillé son effet placebo

la nuit qui s'offre en noir est un gouffre béant

je regarde le lac apaisé tant c'est beau


Son eau calme est en moi mais au cas échéant

je ponctue ma chanson d’une marche en sabots

de cette mélodie qui confine au néant


Tout désir est entre trois points de suspension

sa poursuite infinie pèse en nos sentiments

dont on ne prédit pas l’indicible expansion

quand on ne répond pas je me tais prudemment


La femme épanouie montre un aspect végétal

et tout son ciel est teint d’un beau reflet glamour

— une fleur (et pas nue) dans un chaud récital —

le soir éteint comme une lampe après l'amour

jeudi 13 mars 2025

Le parfums des mots



L'avenir au début n'est qu'un passé souffrant

forgé le plus souvent à coups de chalumeau

dans un rapport étrange ou bien lâche ou bien franc


Je suis un pantin désarticulé de mots

qui les vendait toujours en chaîne au plus offrant

sans se soucier du chas où passait un chameau


J'écris dans le vide infini de ton absence

et n'étant qu'un gamin bousculé par la vie

la musique et l'amour imitent les sens

en te rêvant du bout des doigts (dessein-lavis)


Les caresses des sons sont des gestes sensuels

ils emploient leur écho dans de vastes travaux

nul ici ne peut nier l’attirance sexuelle

où l’on sombre enivré de parfums si triviaux

mardi 11 mars 2025

Du corps à l'âme



J'ai laissé des baisers sur des bouches d’égout

concocté des chemins devenant des errances

aux sourires éteints qui marquaient le dégoût


Je ressens l’impression crue de la déshérence

et le rythme incessant du batteur et des coups

chaque nouvelle idylle est un nid d'espérances


Un amour émergeant n'est jamais qu'une énigme

un monde oscille entre ton étreinte et ma foi

l’univers étonnant d’un odieux paradigme

assurant qu’on ne vit ce moment qu’une fois


J'écris respire incapable de vivre sans

sur ton ventre allégé fini de jouer aux dames

encre obscure en moi se faisant du mauvais sang

ma plume te décrit donnant corps à ton âme

dimanche 9 mars 2025

L'armure



J’ai créé de curieux mondes imaginaires

où grandissait le monstre issu de ma psyché

d’un rêve inouï dont il était originaire


Après avoir cueilli les fruits de mes péchés

de mes deux mains sans que ceux-ci ne dégénèrent

à moins d’ignorer ceux qui m’en ont empêché


L'art mûr est une protection contre les cons

si dormir est un souhait rêver est l'exaucer

protégeons-nous de ceux qui jouent de l’hélicon

de ces poisons violents copies de l’exocet


Comment trouer le ciel et rencontrer l'amour

un missile est un puits quand mon encre en larmoie

mon écriture est là quand je suis à la bourre

avec un sentiment de vide autour de moi

samedi 8 mars 2025

Les amours importunes



Je n'oublierai jamais mes amours importunes

à chaque instant je pense aux mots qui dessinaient

l’élan fougueux de ces faveurs inopportunes


Et d’une amante religieuse on dégainait

les bas qui constituaient les crans de l’infortune

au cinéma du sexe où l’on se démenait


La vie m'a joué des tours et j'ai compris enfin

curieusement que c'étaient des tours de magie

le corps on le transperce il s’efface à la fin

sur sa tombe on écrit commençant par « ci-gît »


Si le mariage est pour tous une institution

vaguement passagère et sent le renfermé

le divorce en revanche est sa destitution

dans l'espace immobile entre des bras fermés

vendredi 7 mars 2025

Le Canard Enchaîné



L'infime densité des sentiments m'anime

un électron libre est venu me renchaîner

la différence ainsi n’est vraiment que minime


En lisant mercredi « Le Canard Enchaîné »

les papiers rédigés étaient tous unanimes

un marasme absolu s’est sur nous déchaîné


Marin(e) le pen est le sous-marin de poutine

au plus profond du cœur infiltré de la France

un dictateur ricain s’en est fait sa routine

humiliant l’ukrainien comme un vieux facho rance


Aujourd’hui plus n’est temps de céder à l’émoi

faudra-t-il résister ou bien changer d’endroit

j'ai laissé des poignées d'idées mûrir en moi

l'enfer est un espace infime après le Droit

mercredi 5 mars 2025

Reflet d'optiques



Toute heure est infinie quand on tait les secondes

et le temps qui trépasse est soudain replié

mais les mots rescapés justifient ma faconde


Écrire est comme un vent dans de grands peupliers

soufflant sur mon esprit — la mémoire est féconde

en comptant sur mes doigts tes baisers oubliés —


J'ai bâti des châteaux dont le sable est la ruine

et leur chute en ex-bagne a failli me coûter

l’eau de vie mélangeant l’eau de mer à l’urine

en ton sang goutte-à-goutte il me faut te goûter


Je sais des tentations dont le fond nous déçoit

dont le mirage éteint nos visions synoptiques

assombries tout d’un coup dans le défi de soi

l'illusion de l'amour est un reflet d'optiques

dimanche 2 mars 2025

Assuétudes



Qui que tu sois je voudrais te donner du rêve

au tourniquet du soir où peuplées mes pensées

dénient la vérité que l’existence est brève


En poursuivant le sable écoulé du Passé

la trace émue de pas empruntés sur la grève

on se retrouve épris d’une âme dépecée


Ma nuit se pose ainsi sur toi du bout des doigts

sur tes yeux grands ouverts et que ma main recouvre

— en étant de partout n'étant de nul endroit —

c'est dans l'indécision d'aimer qu'on se découvre


Un jour on m'entendra siffler comme un serin

tout en bénéficiant de notre mansuétude

il suffira d'un rien mais je serai serein

quand j'abandonnerai le goût des assuétudes

vendredi 28 février 2025

En guerre



L'avenir du Monde est en jeu vers Odessa

face aux tyrans malsains nos phrases sont des bombes

en disant seulement ce qui chute en-deça

ces sanglots émouvants qui fleurissent les tombes


On décrit ces visions dont on est obsédé

ça te pète à la gueule aux liaisons déconstruites

(en ne décidant pas pourtant de décéder)

la mort est bien une fiancée mal instruite


En l'Art est résistance et la stance est en or

en airain la Loi naît de ces métaux précieux

qu’on nous vole à l’envi que nous piquent les forts

et dont ces antéchrists en décorent leurs cieux


Vous pauvres fous reconvoquant les démons

de la guerre et des maux d'insondables ténèbres

en mettant contre vous Saint-Michel et son Mont

c'est du mal incarné dont vous serez célèbres


En russie d'aujourd'hui c'est ce mal incarné

l’odieux viriliste où se cache un impuissant

dans sa tombe Pouchkine aura beau se tourner

de poutine il aura cette épitaphe au sang


La pute en toi putain d'putois peste intestine

— affreux vampire horrible assassin qui nous fâche —

abat le jour enfin comme une guillotine

en nuit recouvre absolument les yeux des lâches


Ô lâches infamants vous les laids vous les traîtres

occidentaux menteurs et mesquins usuriers

votre chef insensé fait office de prêtre

et vend son indulgence au pire aventurier


Dans l'armée de mes mots point n'est de bon soldat

nous ne nourrirons pas les loups du cauchemar

au contraire un aveu que la vie m’accorda

la plus belle invention de l'Homme est la mémoire

dimanche 23 février 2025

Pousse-au-crime



J'ai vu l'imaginaire infini de nos sens

opter pour un massacre en petit comité

pour un meurtre acceptable oubliant l'innocence


À présent délivré de toute infirmité

j’ai cédé le dérèglement de toute essence

à ceux bénéficiant de l’unanimité


L'amour endimanché se comporte assez mal

aimer c'est déserter le champ du tout-puissant

qui juge et se prévaut parfois d’être aussi mâle

aimé si pauvrement qu’un pale adolescent


Faisant preuve à la fin de malhabileté

tombant le masque assez souvent comme on se grime

on récite son conte aux comptabilités

chacun de nos désirs est un vrai pousse-au-crime

vendredi 21 février 2025

Éprouvant



Chaque amour est un effort ininterrompu

le désir est un appareil en immersion

son périscope a vu (la noce était rompue)


D’un sous-marin jauni la fausse direction

l’expression tordue d’un fichier corrompu

le vrai code incivil actant sa suppression


La Beauté se tarit d'aridité du cœur

et dès lors on vieillit sans se soucier vraiment

des lèvres tuméfiées qu’on baise en chroniqueur

aux lettres enflammées d’un Verbe où l’on se ment


Les chemins de nos vies ont la pente infinie

la descente est rapide et peu sont survivants

le rythme est brisé (les pronoms indéfinis)

l'attirance est un imaginaire éprouvant

mardi 18 février 2025

Problème



Chaque baiser que l'on pose est un don de soi

quand la nuit s'offre au jour on attend leur enfant

cependant le soir a l’aspect d’un bas de soie


Victime assez souvent d’un intime étouffant

le couple agonisant chaque fois se déçoit

c’est fatal y compris lorsque l’on s’en défend


Sans toi ni loi je suis sous les intempéries

comme tombe la pluie s'abat la guillotine

et le meilleur récit venu le temps périt

comme achevé pour sûr à coups de chevrotine


Il faut toujours fermer la parenthèse après

chaque histoire entamée puis finie quoique on l’aime

arithmétiquement se font tirer les traits

chaque enfant du désir est le fruit d'un problème

lundi 17 février 2025

De cape et dupée



Sans ta lumière il m'est impossible d'écrire

à ton chevet la liberté s'achète au prix

du sacrifice amoureux si simple à décrire


Il est venu le temps d'effacer le mépris

ce sentiment fardeau qui ne cesse d’aigrir

et cherche dans l'après de son jardin l'épris


Quand un désir inspire on l'explore en transports

on s’en souvient plus tard à la plume ou l’épée

quoi qu’il en soit l’amour après coup c’est du sport

à tirer l’attiré(e) cette escrime est dupée


La question de la mort est notre espace ultime

à fleuret moucheté qu’on se touche ou qu’on nie

tout n’est que l’expression de notre verbe intime

un pépiement d'oiseau sonne en parfaite harmonie

dimanche 16 février 2025

Délicate



J'ai perdu la passion du poème et Rimbaud

sa houle et son clapot comme son bateau tangue

ivre enfin j’imitais l’impression du rabot


Dessinant en ces mots des entrelacs de langues

enterrés sous les nuées ce vestige du beau

que je cherche et retrouve extirpé de sa gangue


Alors en pataugeant dans ces flux véhéments

tous mes pieds sont des pas mon poème est en marche

il faudra nous brûler pour exister vraiment

dans les feux du couchant notre alliance est une arche


Entre les éléments qui forgent cet anneau

tous ces chaînons manquant que j’assemble avec hâte

il reste une impression tombant dans le panneau

nos relations sont une passion délicate

samedi 15 février 2025

Le mérite



Qui saurait décrire un sentiment si puissant

qui pourtant nous emporte au courant malotru

qui coule en vain — mes mots affluent comme le sang


J'ai laissé l'opportunité d'un rêve abstrus

croître entre les deux mains de mon futur absent

grandir incidemment comme un vulgaire intrus


Mon présent n'est pas vôtre il est de ma mémoire

il est ce récit faux qu’on raconte en leurrant

tout ce qui s’accumule au fond d’un vieux grimoire

aux pages écornées que l'on tourne en pleurant


L'amour est impartial et sa rancœur aussi

chaque femme a son ressenti qu’un homme irrite

et quoique nous trichions ce n’est pas sans soucis

nous n'avons que les amoureux qui nous méritent

vendredi 14 février 2025

Orangeade



Rien ne prévoit ce qu'il existe à graver

quand le ciseau pour pierre a repris son essor

un peu de ma mémoire en semblait aggravée


Mais ton sourire immense est un pôle un ressort

rêver c'est aimer autant qu'aimer c'est rêver

ton aisselle est salée ton épaule en ressort


Et si ma langue obtient de la tienne un avis

toi tu es si jolie que la tête m'en tourne

écrire est ma façon de truander la Vie

ta silhouette m’enlace et ton âme m’enfourne


Exister c'est croire autrement sa destinée

ta bouche appétissante au goût d’une orangeade

a la saveur inouïe qui fait que j’y suis né

dans les croissants de lune et de tes yeux de jade

jeudi 13 février 2025

À cru



J'ai longuement rêvé d'espaces insoumis

de plages d'écriture où débarquer sans crainte

aux mines de crayon peignant mon insomnie


J’ai dessiné le trait des voies que l’on emprunte

afin de s’éviter le son des calomnies

du mensonge inhumain dont les voix sont l’empreinte


À cheval à présent sur une partie rance

où déferle un remord aux dents mal équarries

j'ai composé la partition de l'attirance

et disséqué l’amour en bon Romain Gary


Les horizons bouchés des fins de nos histoires

ont cet air embrumé des bas quartiers de Londres

et l'atmosphère accrue qui mène au désespoir

aux confins de la nuit qui se nourrit de l'ombre

dimanche 9 février 2025

Syndrome d'abandon



L'amour est l’artefact à la séparation

de la mère et pour ça quoi que nous en pensions

se pose à nous le genre et troupes de questions


Fusant à son sujet jusqu'à l'indigestion

bien malheureux le sexe en a la propension

loin de nous seulement l'impossible gestion


L'idéal est un gros bateau dans l'inconnu

dérivant dans la glace et souffrant de l’onglée

ne tournant pas la page ouvrant au festin nu

nous sommes dans la nuit des enfants aveuglés


Le passé nous rattrape y compris dans l’oubli

les meubles regorgeant de papiers voient le don

de ces vieux mots lointains que l’on a mis sous pli

nous sommes les forçats souffrant de l’abandon

vendredi 7 février 2025

Malsaine



L'attirance est une embuscade insignifiante

où nous plongeons sans cesse (une cascade inouïe

dont la valeur en vrai ne vaut pas une fiente)


Un brin de lumière au plus profond de la nuit

me permet d’éclairer nos chemins sois confiante

on ne sait jamais trop quel obstacle nous nuit


Fait face à l'océan tu n'es qu'une brindille

et les vents nous balaient sans se soucier de nous

mais tout au loin là-bas notre étoile scintille

et nous l’honorerons sans plier le genou


L'amour est une errance où chacun puise un peu

pourtant sous le pont Mirabeau coule la Seine

et l’eau que l’on en tire est sanglots adipeux

l'attirance est bien triste et la passion malsaine