J'écris pour chasser loin de moi l'odieux réel
le poème idéal est refuge à beaucoup
distillant les reflets des lumières femelles
La beauté de ses yeux qui m’attrape d’un coup
me rejette en moi-même et lorsque tout s’emmêle
l'amour est un goût le désamour un dégoût
Le vers est dans le fruit pourri de nos entrailles
en y trouvant la perle on trouve la beauté
la lueur apparaît dans ce joli vitrail
un fruit de ma passion se nomme "intégrité"
J'aime en passant minuit m'ouvrir à l'écriture
elle y est tout à coup brute et sans parachute
un regard éperdu me dit que rien ne dure
et le tableau se tait dans sa toile de jute
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