D'infinis univers ont hanté nos mémoires
rappelant tout le poids de notre indécision
revenant sous l’aspect d’un énorme assommoir
Retenant chaque phrase à la moindre allusion
les échos de nos vies sont reflets de miroir
où ce qu'on donne au rêve est la pire illusion
Je pense à toi que j'aime — un amour sans espoir —
rigolant de soi-même on boit du petit lait
je ne sais plus vraiment quand on laisse un pourboire
en Poésie cherchons à voir en Beau le Laid
Je ne veux pas mourir exempté d'un baiser
nous vivons le jour et la nuit parfois décide
en un mot comme en sang (puisqu’on est apaisé)
j'écris pour éviter d'affronter le grand vide

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