J'ai longuement rêvé d'espaces insoumis
de plages d'écriture où débarquer sans crainte
aux mines de crayon peignant mon insomnie
J’ai dessiné le trait des voies que l’on emprunte
afin de s’éviter le son des calomnies
du mensonge inhumain dont les voix sont l’empreinte
À cheval à présent sur une partie rance
où déferle un remord aux dents mal équarries
j'ai composé la partition de l'attirance
et disséqué l’amour en bon Romain Gary
Les horizons bouchés des fins de nos histoires
ont cet air embrumé des bas quartiers de Londres
et l'atmosphère accrue qui mène au désespoir
aux confins de la nuit qui se nourrit de l'ombre
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