Chaque oiseau dans le noir est l'enfant de nos rêves
il fait froid dans mon cœur et l'hiver est en moi
la tempête et le vent qui s’essoufflent sans trêve
Aussi bien les années se décomptent en mois
la vision du monde est en partie dans nos brèves
insoumissions dont l’art est souvent de l’émoi
Le puits de ma mémoire est un tombeau d'images
et le goût de ta bouche un espoir oublié
le parfum de la myrrhe à portée d’un roi-mage
encensant l’écriture et son beau sablier
Tout baiser n'est qu'un signe où le verbe est sans langue
oui la nuit le début c'est de l'incertitude
où chaque pieux mensonge arraché de sa gangue
est le fer de sa lance et de l’ingratitude
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