La nuit coule en poison dans ma veine envahie
qui mène à mon cerveau l’image un jour rêvée
cet ovale absolu de ta bouche ébahie
Dans mon cercle d’amis tu n’es pas arrivée
tu n’as pas pu m’aimer tu ne m’as pas haï
tu n’as rien déclaré qui n’ait pu m’entraver
Dans le nid de mes mots naissaient des hirondelles
et d’oiseaux migrateurs ayant le goût du vent
j’ai fait de grands voleurs œuvrant à tire-d’aile
et dérobant des bouts gardant des goûts d’avant
Rien n’est plus précieux qu’un passé qui nous décrit
qui nous décrit debout quand nous avions un toit
jamais pourtant priant je n’avais rien écrit
la nuit les mains tendues je me recueille en toi
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