Ma tête est remplie de ces mots qui s'amoncellent
et pourtant moi je ne leur ai rien demandé
je n'en fais pas la Bible et bien moins un missel
Un petit chant parfois qu'on m'aurait commandé
la partition salée d’un breton demi-sel
un beau coup de filet de mes mots ramendé
J'ai bu dans ton œillade un nectar incroyable
une salive immense alimentant mon cœur
et cette déraison qui semblait improbable
où je me suis échoué sans la moindre rancœur
Rien n'arrête en vrai la volonté d'écriture
elle est un grand barrage en passe de céder
mais seulement sa vérité c'est la rupture
on ne peut l'arrêter juste en être obsédé
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